Espace donateur

Connectez vous à votre espace donateur. Ce service dédié et totalement sécurisé vous donne un accès privilégié à l’ensemble des informations concernant votre soutien à l’association Prévention Routière : historique de vos dons, dernier magazine de l’association, dépliants de conseils pratiques…

Numéro d'adhérent
Mot de passe oublié
Espace donateur
Connectez vous à votre espace donateur. Ce service dédié et totalement sécurisé vous donne un accès privilégié à l’ensemble des informations concernant votre soutien à l’association Prévention Routière : historique de vos dons, dernier magazine de l’association, dépliants de conseils pratiques…

Je possède déjà un compte
Retrouvez les actions locales près de chez vous

Partout en France, notre réseau est implanté et mène des actions dans vos collectivités, entreprises et sur places publiques. Suivez l’actualité de votre comité.

L’arbre et la route, coexister sans heurt

L’arbre et la route ne sont pas antagonistes. Des solutions existent pour que soient préservées à la fois la sécurité de tous les usagers et la nature.

j'agis

je soutiens

Article mis à jour le 30 Juil 2024


  1. L’arbre et la route, pas trop près
  2. L’arbre et la route, une reconquête
  3. L’arbre, un composant du paysage
  4. L’arbre et la route, que faire pour limiter les risques ?

L’arbre et la route, pas trop près

L’arbre n’est pas absent de l’accidentalité routière.

Il est répertorié comme un obstacle fixe, parmi une série d’autres (fossés, piles de ponts, poteau ou support de signalisation, glissières…) qui constituent aussi le « paysage » de la route. Et contre lesquels des véhicules peuvent entrer en collision.

Parmi les 1 565 automobilistes décédés en 2022 sur les routes métropolitaines, 273 ont été tués alors que leur véhicule a percuté un arbre.
Les cinq types d’obstacles fixes les plus heurtés en 2022 dans les accidents qui s’avèrent mortels sont : les arbres (25 %), les fossés, talus ou parois rocheuses (13 %), les murs ou bâtiments (12 %), les poteaux (9 %), et les dispositifs de retenue (15 %).

Consulter les bilans d’accidentalité sur le site de l’ONISR

Quelques chiffres

L’arbre et la route, une reconquête

arbres en bordure de route

La question de l’abattage systématique des arbres en bordure de route n’est plus d’actualité.

Un temps accusés d’être dangereux pour les automobilistes, les arbres de bord de route retrouvent leurs qualités, leurs avantages, leurs fonctions. Parmi celles-ci, rendre le tracé de la route plus « lisible », donner des repères de distance, créer « un effet de paroi » qui incite à ralentir

« Les routes dont on a coupé les platanes ne sont pas devenues moins dangereuses. Mieux, en Angleterre, entre Canterbury et Oxford, on replante des arbres, car on s’est aperçu que les conducteurs sont plus prudents quand il y a des arbres. » On ne saurait être plus clair que le botaniste Francis Hallé qui, dès 2011, dans son ouvrage Du bon usage des arbres, résumait le point de vue de nombreux spécialistes de sécurité routière.

Aujourd’hui, il arrive même que les autorités départementales décident de replanter !

L’arbre, un composant du paysage

Arbres

Fini le temps où les haies et les arbres étaient considérés comme une gêne, empêchant d’agrandir des parcelles de terrain cultivables ou constructibles, de laisser passer les engins agricoles… et un risque pour les véhicules en sortie de route.

L’arbre fait pleinement partie du paysage ; il le structure ; il ponctue les saisons ; il est ancré dans la toponymie… Et la tendance est désormais de le préserver. Au point de projeter, comme le défend le botaniste Francis Hallé, de faire renaître une forêt primaire en Europe. Ou encore de développer les forêts urbaines dans les villes durables, en mal d’espaces verts.

L’arbre fait de l’ombre ; il absorbe une partie du dioxyde de carbone (CO2) rejeté notamment par les véhicules ; il (re)devient l’une des multiples ressources nécessaires à la lutte contre le dérèglement climatique, contre l’érosion, pour abriter la biodiversité…

L’arbre et la route, que faire pour limiter les risques ?

Il importe que chacun prenne sa part dans les actions nécessaires à la sécurité des usagers de l’espace public de la route… et à la préservation de la végétation.

Du côté des usagers de la route

• Respecter la limitation de vitesse
Adapter sa conduite/sa vitesse à l’état de la chaussée (présence de feuilles…) et aux conditions météo
Être attentif aux panonceaux « arbres » qui annoncent un alignement dense ou tout autre particularité.

 

Alignement d'arbres

Du côté des gestionnaires de la voirie

Entretenir les plantations existantes, en remplaçant les arbres qui en ont besoin (maladie, menace de tomber…) et en les élaguant régulièrement. Voir aussi les recommandations d’experts
• Veiller à respecter quelques simples règles d’implantation :
– Préserver une zone sans arbre (4 ou 7 mètres selon le type de route et le trafic), en bordure de chaussée ;
– Installer des glissières de sécurité entre la route et l’arbre ;
– Revoir l’alignement pour espacer les plantations et diversifier les hauteurs
• Limiter la vitesse des véhicules sur certaines portions,
• Réduire la largeur de la chaussée,…

Voici quelques célébrités qui ont perdu la vie dans un accident de la route lié à la présence d’un arbre :
– en 2013, Paul Walker, comédien américain célèbre pour le rôle principal dans la saga Fast & Furious
– en 2008, François Stecherle, footballeur international belge
– en 1960, Albert Camus, écrivain, aux côtés de Michel Gallimard, éditeur.
Collision fatale : leur voiture a percuté un arbre

 

 

 

Article publié le 22 avril 2022