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Des fausses informations sur l’alcool, il en circule beaucoup ! Ici, un “truc” pour en diminuer les effets, qui ne donne aucun résultat ; là, un temps d’élimination dans l’organisme, estimé bien trop court. Voici un petit florilège des idées reçues les plus fréquentes.
N’oubliez jamais : rien ne peut faire baisser l’alcoolémie ! Le processus d’élimination de l’alcool dans le corps est incompressible : pour éliminer une “dose d’alcool”, il faut entre 1 à 2 heures après absorption. Par exemple, à 0,75 g/l, il faudra 5 heures pour revenir à 0.
Voici quelques infox parmi les plus courantes sur l’alcool et la conduite. Ne colportez pas ces fausses bonnes idées !
« J’ai l’habitude de boire, ça ne me fait plus d’effet »
Avec l’usage et le temps, les effets de l’alcool peuvent s’atténuer, en effet. Mais alors, le consommateur augmente la quantité absorbée pour retrouver les effets initiaux ! Des effets incompatibles avec la conduite : réflexes moins vifs, temps de réaction plus long, vision moins nette…
« Je dilue mes boissons alcoolisées »
C’est juste une affaire de goût. Car ajouter des glaçons, de l’eau pétillante, du jus de fruit… ne réduit pas la quantité d’alcool contenue dans votre verre ! Et ne minore donc pas ses effets sur la conduite.
« Je ne bois pas d’alcool fort »
La bière est moins alcoolisée que le whisky, mais elle est servie dans de plus grands verres et on en boit davantage ! Il y a autant d’alcool (environ 10 g) dans une chope de bière à 5% (25 cl), un ballon de vin à 12% (10 cl), une coupe de champagne à 12% (10 cl), un whisky à 40% (2,5 cl).
« Je bois un café pour éliminer plus vite l’alcool »
Il n’y a pas de recette-miracle, ni pour diminuer les effets de d’alcool ni pour accélérer son élimination. Pas plus le café serré, qu’un bonbon à la menthe ou une douche glacée… Le seul « remède », c’est attendre : il faut compter 2 heures pour éliminer 1 verre d’alcool, 4 heures pour 2 verres…
« Une bonne sieste/nuit de sommeil et je peux reprendre le volant »
Le taux d’alcool résiduel dans le sang peut demeurer élevé, même après une sieste ou une nuit de sommeil. Dormir ne diminue pas le taux d’alcool dans le sang. Une alcoolémie de 1,5 g/l dans le sang à trois heures du matin est encore de 0,6 g/l le lendemain à 9h.
« Les garçons tiennent mieux l’alcool que les filles »
A quantité égale d’alcool consommé et à poids égal, les femmes ont une alcoolémie un peu plus élevée que les hommes. Or, les accidents mortels avec alcool impliquent surtout les conducteurs hommes (92%). Enfin, “bien tenir l’alcool” doit mettre en alerte : cela révèle une habitude de consommation qui peut rapidement devenir problématique.
« Si j’ai trop bu, je rentrerai avec mon vélo/mon scooter »
Les effets de l’alcool ou du cannabis sont indépendants du mode de transport utilisé. Que l’on soit cycliste, scootériste ou même piéton, le risque d’accident reste élevé.
« Je ne vais pas loin, ce n’est pas grave »
Les accidents se produisent aussi près de chez soi. Parce que dans les lieux qu’il connaît bien, le conducteur a tendance à relâcher sa vigilance.
« Je roule doucement »
Il est vrai que la gravité des conséquences d’un accident augmente avec la vitesse. Mais conduire lentement n’élimine ni l’alcoolémie ni les effets de l’alcool…
Peuvent-ils faire grimper l’alcoolémie ? Ils peuvent y contribuer ! Par exemple, l’alcool qui sert à flamber un dessert, une viande ou un poisson ne disparaît pas : il en reste les trois quarts dans le plat. Autre exemple : plus il mijote dans une sauce au vin, plus le plat perd sa teneur en alcool, mais il faut compter au moins 2 h de cuisson pour éliminer quasiment tout l’alcool (90%). Quant aux grogs et autres vins chauds, 85% de l’alcool ne s’évapore pas… Pareil pour les fruits macérés dans l’alcool : même au bout d’une nuit, il en reste environ 70%.
Les chocolats à la liqueur, eux, concentrent peu d’alcool pur et c’est une consommation de 35 bouchées Mon Chéri – indigeste ! – qui avait été estimée il y a quelques années pour atteindre le seuil légal d’alcoolémie…